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 Quand on rencontre son premier ami

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Kurogane Tsuki
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MessageSujet: Quand on rencontre son premier ami   Quand on rencontre son premier ami EmptyMer 13 Mar - 19:34

Quand on rencontre son premier ami 130314113829625559
NOYADE


J’éprouve une certaine difficulté à respirer, comme si mes poumons étaient engorgés d’eau. Je peux faire cette comparaison parce que ça m’est déjà arrivé. Quand j’avais sept, on a essayé de me noyer dans les chiottes de l’école. C’était pas beau à voir, et je n’ai dû ma survie qu’à l’intervention d’un surveillant qui, pour me soigner, m’a frappé viollement. Les souvenirs sont désagréables. La sensation de noyade, encore plus. Puis j’ouvre les yeux.

Je crois rêver ! Tout est sombre, bleuté devant moi. Rapidement, mon corps s’alourdit de plus en plus, assommé par le poids de l’eau. Qu’est-ce que c’est que ça ? Pourquoi je suis en train de couler ? Mes bras se débattent d’eux-mêmes, comme hors de mon contrôle. Je ne sens plus mes jambes, l’eau m’encercle et la panique me prend. Il faut résister. Je ferme les yeux et commence à ressentir à nouveau mes membres puis à en reprendre le contrôle. C’est mieux comme ça, je peux bouger.

D’un geste sec, brusque, je m’élève vers la surface et transperce la couche bleutée qui m’empêchait d’accéder à mon seul dieu : l’oxygène. Mes sens reprennent le dessus, une bourrasque lèche mon visage tandis qu’un bruit d’éolien, caractéristique de certaines vastes plaines de Californie, arrive à mes oreilles. L’eau avait laissé un léger goût salé sur mes lèvres, ma langue est pâteuse et mes yeux doivent avoir la même couleur qu’un steak encore cru. Dans mes écrits, les comparaisons pourries s’enchaînaient les unes après les autres en une cacophonie illisible. Dans la réalité, c’était pire.

Bon, alors je ne sais pas qui m’a drogué, mais ça va barder pour lui. J’ai ouvert un livre… c’était quoi déjà ? Même ça je ne m’en souviens plus ! Peu importe, il faut que je me sorte de ce merdier. Résumons la situation : je suis trempé jusqu’aux os, incapable d’ouvrir les yeux et les eaux se déchaînent autour de moi comme si c’était l’apocalypse. Toujours en bougeant les jambes, je tâte vainement ce qui m’entoure : la rivière à perte de bras.

Désespéré, j’essaye de nager vers une rive, coupant le courant pour seul indice. Mon souffle s’accélère, ma tête devient de plus en plus lourd et je ressens les effets secondaires de la noyade parcourir mon corps et fatiguer mes muscles. Même en arrivant à une rive, il y avait un énorme risque que je ne puisse la monter, ou pire : que je m’évanouisse avant d’être sauvé. Si je tombe dans les pommes, c’est la fin.

Mon corps semble expirer, abandonner. Alors que j’ai survécu à toute cette vie de cité, je n’en suis pas ressorti plus grand : juste blessé. Merde. Merde. Merde ! Je vais survivre. Mon bras s’étire devant moi et je sens la terre, la rive. Il faut que je me hisse. Mes muscles me font souffrir le martyr, mais tant pis. Sans faire attention à mes propres hurlements, je grimpe. La douleur se fait plus intense que jamais. Et c’est le black-out.

La sensation que laisse un black-out semble différente pour chacun. Pour moi, il n’y a aucune trace, aucune gêne. Je m’endors juste, paisiblement, et me réveille parfois avec une petite migraine, sans plus. Est-ce vraiment un black-out que j’ai vécu en sortant de la rivière ? Certainement pas. Je me suis évanoui. A présent, mes sens s’éveillent et la douleur m’emplit. Elle est moins intense que quand j’étais en train de me noyer, mais elle existe toujours. Une voix de femme me dit de rester calme et injecte dans mes veines une substance que je ne connais que trop bien : de la morphine. Je m’endors.

Au réveil, la douleur s’est presque envolée. Combien de temps s’est-il passé ? Aucune idée. Franchement c’est le dernier de mes soucis. J’ouvre mes yeux… enfin, mon œil, l’autre est caché derrière une compresse – je peux le dire au contact familier du coton et du scratch sur mon visage. Je prie pour ne pas l’avoir perdu, ça me ferait vraiment chier. Mon œil valide, le gauche, se tourne dans la salle et rencontre le regard d’une boule de poil

Il est lové, mais sa petite tête blanche et rouge m’observe, sa truffe se remue et il se déplie lentement. C’est une drôle de créature, je souris en le regardant se mettre sur ses deux pattes arrières et pâlit en remarquant qu’il peut bouger comme ça. C’est un singe ? Un chat mutant ? Un furet d’un nouveau monde ? Les hypothèses se bousculent dans ma tête, mais je ne m’affole pas. Je souris à l’animal et tend doucement ma main vers lui, comme pour l’amadouer. Il me la serre, ses griffes caressant mes veines de tellement près que je crois faire une crise d’anémie. Certes, je ne suis pas un froussard, mais c’est trop bizarre.

La porte sur ma gauche s’ouvre et je jette un regard vif vers la personne qui vient d’entrer. C’est une jeune femme typée européenne aux yeux bleus et aux cheveux roses. Elle a des cerceaux dans les cheveux ? Mes yeux s’écarquillent, elle s’avance, ses lèvres bougent et enfin je comprends quelque chose :

« - Bonjour, je suis l’infirmière Joëlle, vous êtes au Centre Pokemon, ce Mangriff vous a trouvé apparemment, vous étiez trempé jusqu’aux os mais nous avons réussi à stabiliser votre état. Est-ce que je peux vous poser quelques questions ? »

Intrigué, j’acquiesce d’un signe de la tête. Mieux vaut passer les formalités le plus rapidement possible.

« - Comment t’appelles-tu ?
- Je m’appelle Aron Animus, j’ai vingt ans, je suis né à Los Angeles aux États-Unis où je suis actuellement en études de littérature.
- Los… Angeles ? Les États-Unis ? Vous êtes un… vous êtes de l’autre monde ? »

Je fronce des sourcils. Qu’est-ce que ça veut dire ? Le fameux « Mangriff » - drôle de nom pour un furet – me lâche la main et vient se cacher derrière l’infirmière à ces mots. Elle a sûrement besoin de voir un psy, sinon c’est pas possible. Je soupire et m’aperçois que mes muscles ne sont plus froissés, que mon corps a repris son fonctionnement normal – mon œil ne me fait pas mal mais je soupçonne la morphine d’y être pour beaucoup.

« - Je ne sais pas de quoi vous parlez, Mademoiselle Joëlle, mais… »

Au moment où j’entame ma rhétorique, les fenêtres de l’infirmerie éclatent en mille morceaux et le vent s’engouffre. Je trébuche et m’étale à terre maladroitement, ce qui me permet de remarquer que je ne suis vêtu que d’une chemise d’hôpital sous laquelle un caleçon blanc cache mon sexe. Génial, qu’est-ce qu’il se passe maintenant ?

DEMANDE DE MODERATION

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Dernière édition par Aron Animus le Jeu 14 Mar - 22:37, édité 2 fois
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Mike Tay
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MessageSujet: Re: Quand on rencontre son premier ami   Quand on rencontre son premier ami EmptyMer 13 Mar - 19:40







Larveyette
Apparaît


Quand on rencontre son premier ami 540
Larveyette ♀
Quand on rencontre son premier ami 10 & Quand on rencontre son premier ami 8
Larvaytte est propulsé par la rafale de vent et atterri sans le vouloir devant vous. Celle-ci a la capacité spéciale Essaim (Swarm) : Donne un bonus mulitiplicateur de X1.5 aux attaques insecte lorsque les PV de ce Pokémon sont inférieurs à 1/3. Les attaques de Larveyette sont :
Quand on rencontre son premier ami 910 Charge
Quand on rencontre son premier ami 810 Sécrétion
Quand on rencontre son premier ami 810 Piqure

Pour le nombre Shiney, tu as obtenu 17, c'est donc pas un shiney qui vient te faire face. Tu es à 1112 mots ce qui revient à 1112 pokédollars en plus pour toi pour le moment.
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Kurogane Tsuki
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MessageSujet: Re: Quand on rencontre son premier ami   Quand on rencontre son premier ami EmptyJeu 14 Mar - 19:21

Quand on rencontre son premier ami 130313090814685995
DANGER AERIEN


La bourrasque de vent se transforme progressivement en une véritable rafale qui oblige l’infirmière à s’accroupir pour ne pas tomber. Elle semble désemparée. Je la regarde, elle me jette un coup d’œil à la fois désespéré et exaspéré. On aurait dit que cette situation insolite était commune pour la jeune infirmière. Le furet se lève alors et fait un bond prodigieux, se postant sur le rebord de la fenêtre cassée – et évitant avec une remarquable précision les bouts de verre qui dépassaient encore du bord. J’aurais bien applaudis, mais je suis toujours affalé à terre avec pour seul champ de vision le postérieur de l’animal.

Comme par un étonnant miracle, le vent s’arrête et Mangriff tombe au sol, dans une position d’où je ne peux pas le voir en restant étalé comme une loque. Je me relève et aperçois alors une scène étrange. La boule de poil blanche et rouge est collée à terre, une sorte d’asticot recouvert de feuilles vertes sur le visage. L’infirmière s’est aussi remise debout, elle est moins étonnée que moi par ce spectacle et va chercher dans ses bras l’asticot de taille démesurée. Une nouvelle espèce de chenille ? Ils se ressemblent tous, mais à part sur l’équateur, je ne suis pas sûr qu’il existe de telles espèce. Où est-ce que j’ai atterri, bordel ?

Je me dirige vers le furet toujours étalé au sol. Il regarde le plafond, pensif. Je mets un doigt sur sa joue tout en souriant. Elle est rembourrée et douce grâce à ses poils. Son pelage lisse provoque une fascination presque maladive, emporté par mon caractère gai, je soulève l’animal et le prend dans mes bras. Il est plutôt grand pour un animal, et je m’en rends compte qu’à présent que je l’ai dans les bras : Un mètre vingt, peut-être plus – on va dire que la géométrie, ça a jamais été mon trucs. Ses griffes qui m’effrayaient vinrent se poser, curieuses, à côté de ma compresse. Elle n’avait pas bougé grâce aux scratchs, là où un cache-œil se serait peut-être envolé.

L’infirmière Joëlle s’avance vers la fenêtre brisée tout en portant dans ses bras l’asticot démesuré – je me suis décidé pour dire que s’en était un, après tout ce n’était plus la première bizarrerie de la journée. Elle amène tendrement l’insecte jusqu’au bord tout en prenant soin de le diriger vers l’extérieur. C’était une erreur. La pauvre larve sans défense est capturée par les serres d’un oiseau – plus gros qu’un pigeon de Los Angeles ! – et s’envole tout en émettant un gémissement. La victime finira très certainement dans le gros gosier de cette incroyable créature. Apparemment le spectacle effare l’infirmière mais elle ne bouge pas d’un pouce.

Le furet est trop concentré à m’observer sous toutes les coutures pour porter une quelconque attention à la scène qui vient de se dérouler. Le bref temps de battement qui m’est offert me permet de détailler le paysage par la nouvelle ouverture : un champ de fleurs s’étale sur environ six-cent mètres, des arbres prennent ensuite le relais et obstruent le reste de la vue. Le ciel est bleu, dégagé, en totale contradiction avec ce qu’il vient de se dérouler. Franchement, c’est trop bizarre.
    Larveyette regarde le sol, piégé dans les serres de l’Etourvol qui vient de l’attraper. Leur combat avait été plutôt bref, et il n’avait dû son court répit qu’à la bêtise de son adversaire. Une attaque tornade, les fenêtres qui éclatent, les douces mains d’une jeune femme… Puis à nouveau capturé. Ça n’en finira jamais. Il jette un coup d’œil à son agresseur, implorant la clémence par un regard attendrissant. Rien n’y fait, l’objectif se dessine et les bébés Etourmi attendent de se partager la chair tendre et appétissante du Larveyette.

    Alors que la feuille qui lui servait de col tombe de l’arbre, sa vie s’éteint peu à peu.

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MessageSujet: Re: Quand on rencontre son premier ami   Quand on rencontre son premier ami EmptyJeu 14 Mar - 19:35







Nirondelle
Apparaît


Quand on rencontre son premier ami 276
Nirondelle ♀
Quand on rencontre son premier ami 9 & Quand on rencontre son premier ami 17
Nirondelle a vu la Larveyette se faire attraper par l'Etourvol. Intriguée par la fenêtre cassée et la jeune infirmière qui quitte celle-ci, elle vient se poser sur le rebord pour voir ce qui se passe, prenant soin de ne pas se couper avec les morceaux de verre. Celle-ci a la capacité spéciale Querelleur (Scrappy) : Permet au pokémon de toucher les pokémon du type spectre avec des attaques du type normal ou combat. Les attaques de Nirondelle sont :
Quand on rencontre son premier ami 17 Picpic
Quand on rencontre son premier ami 910 Puissance
Quand on rencontre son premier ami 910 Rugissement

Pour le nombre Shiney, tu as obtenu 38, c'est donc pas un shiney qui vient te faire face. Tu es à 537 mots ce qui revient à 1649 pokédollars en plus pour toi pour le moment. (1112 + 537)
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MessageSujet: Re: Quand on rencontre son premier ami   Quand on rencontre son premier ami EmptyJeu 14 Mar - 22:34

Quand on rencontre son premier ami 130314094709215914
DEUX MONDES


Décidément, c’est un véritable défilé ! Enfin, pour une fois, l’animal qui se trouve en face de nous est de taille normale. On dirait une petite hirondelle aux couleurs tout à fait exceptionnelles. Ses plumes sont plus rangées que les oiseaux que j’avais l’habitude d’observer à Los Angeles. Enfin, en même temps, en cité on ne peut pas dire que les beaux oiseaux se bousculent. Celui-ci est tout simplement… magnifique. Je suis sur le cul – littéralement puisqu’il a fallu que je m’installe pour que Mangriff détaille mon dos. Ses griffes qui montent et descendent dans une spirale illogique me donnent une sensation de bien-être. Il semble plus humain que l’infirmière qui me lance un air désapprobateur.

Le silence se met à durer tandis que l’hirondelle nous observe avec curiosité. C’est peut-être un trait commun aux animaux de cette région d’être curieux. En tout cas, ça me permet de voir de la diversité. La jeune femme soupire et sort de la pièce, me laissant seul avec deux créatures dont je ne peux prédire aucune réaction du fait de leur caractère atypique. J’ai pourtant envie de rester là, avec elles, à les observer le plus longtemps possible.

« - Que comptez-vous faire à présent ? Me demande l’infirmière en revenant, les bras chargés d’un balai et d’une poubelle dont elle sortit une balayette. »

Je réfléchis un instant tandis qu’elle s’attèle à la lourde et fastidieuse tâche de nettoyer la pièce. L’hirondelle s’envole dans la chambre et plane un instant avant de se poser sur les barreaux en fer du pied du lit. Elle me fait face, le regard illuminé par une pointe de curiosité maladive. Je lui souris et tend mon bras vers elle. L’oiseau s’envole pour se poser sur mon bras avant de remonter en serres-chassées sur mon bras. Par ailleurs, elle fait très attention à ne pas me blesser. Cette attention me touche et je colle ma joue contre la sienne. L’hirondelle semble apprécier le geste tandis que l’infirmière me jette à présent un regard stupéfait.

« - Je vais retourner à Los Angeles le plus vite possible, si je prends trop de retard dans mes études je risque d’avoir à repasser mon année. »

La petite créature sur mon épaule continue à se pavaner mais Mangriff vient d’arrêter ses agréables mouvements. Il se déplace vivement devant moi, le regard explosant d’étoiles en tout genre. L’infirmière comme moi se rend compte qu’il a envie de faire passer un message. Je ne le comprends pas directement, ce n’est que quand la jeune femme prend la parole que tout s’éclaircit :

« - Mangriff vit ici depuis déjà deux ans, il doit avoir envie de reprendre la route… Je sais que ce n’est pas quelque chose qu’on demande tous les jours, mais peux-tu le prendre avec toi dans ton périple ? »

Tout d’abord la surprise se peignit sur mon visage. Ça ne dure que l’espace d’un instant, mais ça me permet de me rendre compte que la route va être longue. Comment est-ce que j’avais l’intention de partir d’ici ? Je ne sais même pas où je me trouve. Avant de décider tout ça, il faut que je rende la situation limpide.

« - Pouvez-vous me dire où on se trouve actuellement ?
- Dans le monde des Pokemon, vous vous trouvez actuellement dans la région de Sinnoh, dans la ville de Floraville. »

Je fais sûrement une tête d’ahuri depuis trois secondes, depuis que l’infirmière-folle a dit le mot ‘Pokemon’. Au début, je crois qu’elle me fait une blague puis je me rends progressivement compte qu’en fait, c’est peut-être la réponse la plus… plausible. Comment expliquer que des créatures de natures totalement inconnues apparaissent en face de moi avec la plus grande des convictions d’être la normalité ? C’est sûrement parce que je me trouve actuellement dans leur univers. Quand j’étais gamin, ma grand-mère m’avait offert une Game Boy Color avec le jeu ‘Pokemon Jaune’ dessus. Je l’avais jeté, préférant les titres tels Asterix ou PacMan. Des jeux volés, bien évidement – je n’avais pas les moyens pour me payer ce luxe.

« - Donc je suis… d’un autre monde… Attendez, vous êtes sûr qu’il n’y a pas erreur ?
- Vous n’êtes pas la première personne à arriver comme ça ici, une jeune femme est déjà venue il y a plus d’une dizaine d’année. Je crois qu’elle se dirigeait vers Frimapic, si tu veux partir sur ses traces, peut-être pourra-t-elle t’aider à rentrer dans ton monde ?
- C’est une piste, j’irai là-bas avec Mangriff s’il le veut bien.
- Tu vas avoir besoin de t’équiper… attends un peu, veux-tu, trépigne l’infirmière en sortant de la chambre, son travail à moitié accompli. »

Mangriff est surexcité. Maintenant que je sais ce qu’il est réellement, j’ai du mal à l’associer au furet. Quoiqu’en fait, il peut y avoir des ressemblances. L’hirondelle doit aussi avoir un nom j’imagine. Qu’est-ce que ça peut bien être ? Je soupire toujours en souriant puis me lève enfin. Tandis que la jeune femme met du temps à revenir, je ramasse les derniers bouts de verre et m’arrange, avec le dos de la balayette en fer, à casser les derniers pans de vitre afin d’éviter que quelqu’un se blesse par inadvertance. Le travail accompli, je me repose sur mon lit où Mangriff et l’oiseau s’observent dans le blanc des yeux. Qu’ils sont mignons.

« - J’ai trouvé ! Hurle la voix tonitruante de l’être féminin surexcité en entrant dans la pièce en trombe. »

Elle a dans ses mains quelques provisions et une sacoche-banane qu’on attache à la ceinture. Elle étale le contenue du petit sac sur le lit : une sorte d’agenda électronique – que je soupçonne être le fameux Pokedex dont j’avais vu une reproduction en jouet dans un magasin – ainsi que les fameuses Pokeball – incontournables, il y en a trois plus une posée à part. En plus de ça, une sorte de montre trône comme gage ultime de la confiance que l’infirmière porte en moi. Je n’aperçois pas tout le contenu mais je suis sûr qu’elle m’a mis des choses utiles dedans. Après m’avoir expliqué pendant quelques minutes le fonctionnement des différents objets, ainsi que l’utilité de la quatrième pokeball – c’est celle de Mangriff - elle me propose de m’habiller.

J’apprends que mon œil a juste besoin de repos, et à la place de la compresse je reçois un cache-œil noir, sobre, tenu par plusieurs fils qui me font ressembler à un faux-pirate. Mes habits sont basiques, mais je pourrai apparemment m’en acheter si je veux en changer. En quelques heures, me voilà jeté aux portes de la ville, un oiseau sur l’épaule et un furet aux aguets.

DEMANDE DE MODERATION

♦ Clôture du RP et comptage des P$ S'il-vous-plaît =3

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MessageSujet: Re: Quand on rencontre son premier ami   Quand on rencontre son premier ami EmptyJeu 14 Mar - 22:50







Mangriff Capturé
Rp Clôturé


Quand on rencontre son premier ami 335
Mangriff ♂
Quand on rencontre son premier ami 9
Mangriff est donc ton premier compagnon de route. Celui-ci a la capacité spéciale Vaccin (Immunity) : Votre Pokémon ne peut pas être empoisonné. En espérant que tu en fasses bon usage. Pour le moment, les attaques de Mangriff sont :
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Quand on rencontre son premier ami 910 Gros'Yeux
Quand on rencontre son premier ami 910 Vive-Attaque
Quand on rencontre son premier ami 810 Taillade
Les autres attaques viendront au fur et à mesure de son entraînement et de sa perfection au combat.

J'ai trouvé ça horrible la pauvre fin de Larveyette, je m'attendais vraiment à un combat bordélique entre Mangriff et l'insecte dans la petite salle mais tant pis ... Dans les deux cas il finissait mal toute façon. Ensuite, j'aime comme tu pousse la curiosité de Nirondelle et tu rends Mangriff particulièrement attachant, un bon début de route, j'aime !

Tu es à 1120 mots ce qui revient à 2769 pokédollars en plus pour ton premier rp que je vais t'ajouter ! (1112 + 537 + 1120)
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